Dix ans après “Bossa Muffin”, Flavia Coelho se raconte en podcast, de Rio à Paris |
La sémillante chanteuse brésilienne célèbre l’anniversaire de son premier album avec une série audio intimiste, racontée à la première personne. Où il est question de saudade, de joie et de galères… Touchant.
On connaissait la chanteuse à la gouaille carioca, la tornade scénique, la DJ stroboscopique qui a égayé nos confinements avec ses apéros virtuels. On découvre aujourd’hui l’exilée, dans une tonalité intimiste inédite. Dix ans après la sortie de Bossa Muffin, ce premier album au titre programmatique qui l’a révélée en France, la pétillante Flavia Coelho se raconte en sept mini-épisodes, avec en toile de fond l’air de ses premiers morceaux repris sur un piano mélancolique. Car tout n’a pas été rose pour la chanteuse brésilienne, arrivée à Paris le 21 juin 2006 avec deux cents euros en poche et des rêves plein la tête. De la chambre de bonne avec vue sur la Dame de fer à ses premiers sets dans le métro, des jours de saudade noyés dans le vin rouge au patron de cabaret bipolaire, elle égrène les galères et les rencontres providentielles d’une étrangère pleine de ressources, avec humour, l’accent chantant, et au moyen d’une écriture soignée qui la révèle plus émouvante que jamais.