Pour l’avenir de Fip, c’est le grand flou |
Le 11 juin, la patronne de Radio France, Sibyle Veil, a confirmé la fin des décrochages locaux, laissant présager la suppression des antennes de Nantes, Bordeaux et Strasbourg. Les soutiens de Fip se remobilisent.
« Concernant Fip, nous allons passer à une nouvelle dynamique avec le développement de la RNT (radio numérique terrestre) à partir du 1er janvier 2020. Là où l’on avait avant des décrochages locaux, il y aura le même contenu sur l’ensemble du territoire. » Les mots de la patronne de Radio France Sibyle Veil, prononcés le 11 juin devant la Commission des Affaires culturelles à l’Assemblée nationale, ne laissent pas de doute. Le temps des fipettes de Nantes, Bordeaux et Strasbourg – les trois locales restantes de la station Fip dans les régions – semble compté, laissant place à une Fip nationale dont l’antenne serait assurée depuis Paris. Ce qui signifie, en clair, la fin des informations culturelles locales apportées au micro par les fipettes.
La menace n’est pas nouvelle. Les trois stations rescapées ont été inquiétées à de nombreuses reprises depuis la création de Fip, en 1971 : en 2000, 2008, 2015 et 2017 déjà, elles avaient dû mobiliser leurs soutiens contre la réduction de leur temps d’antenne. En 2017, la locale de Nantes/Saint-Nazaire...
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