“Dire ‘je suis lesbienne’ sur France Culture à 17 heures, ce n’est pas si facile” |
À travers le portrait de Monique Wittig, une figure du féminisme, Clémence Allezard dénonce l’occultation des lesbiennes dans un monde hétérocentré.
Cet après-midi-là, au Père-Lachaise, Clémence Allezard cherche en vain la tombe de Monique Wittig sur la carte des personnalités qui y reposent. Le nom de cette romancière, théoricienne et militante féministe française, l’une des fondatrices du Mouvement de libération des femmes (MLF), n’y figure pas. Couronnée d’un prix Médicis en 1964 pour L’Opoponax, cette « lesbienne radicale », comme elle se définissait, a pourtant laissé une œuvre puissante. Cette semaine, LSD, la série documentaire prend le patriarcat par les cornes pour « sortir les lesbiennes du placard », comme l’indique explicitement son titre. Œil pour œil, mots pour maux, la journaliste part sur les traces de ces femmes qui ont marqué l’Histoire sans être nommées, volontairement floutées sur la photo de famille de l’humanité.
- Tous les contenus abonnés : articles, critiques, newsletters et le magazine en version numérique
- L'accès à plus de 300 films VOD par an sélectionnés par la rédaction
- Des avantages et réductions sur des événements culturels choisis par Télérama