Syndrome d\'imposture: les ravages de l\'excès de confiance masculin |
«Les hommes surestiment leurs capacités et leurs performances alors que les femmes les sous-estiment»: c'est l'une des composantes de ce syndrome d'imposture qui touche principalement les femmes, persuadées de ne pas être à la hauteur des missions qu'on leur confie ou des postes qu'elles ont envie d'occuper. Pendant ce temps, les hommes, eux, foncent tête baissée. Et ça fonctionne.
Un mercredi sur deux, Mansplaining observe les masculinités à travers des œuvres culturelles et des faits d'actualité. Parce que la parole masculine est dominante, sauf lorsqu'il s'agit d'interroger les privilèges des hommes.
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Références:
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Élisabeth Cadoche et Anne de Montarlot, Le syndrome d'imposture (Les Arènes, 2021)
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The Office (2005-2014)
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Je ne suis pas un imposteur de Tess Boutmann (2020)
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Léna Situations, «Le syndrome de l'imposteur» (16 juillet 2018)
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Ketsom, «Syndrome de l'imposteur: 7 astuces ciblant les femmes Noires pour vaincre ce sentiment interne» (8 avril 2020)
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Vincent Manilève, «Où va Norman?» (9 décembre 2020)
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Thomas Messias, «Garçons surconfiants et filles hésitantes, évaluer ses compétences en maths n'est pas une science exacte», Slate.fr (29 août 2015)
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Pascal Seys, «L'ultracrépidarianisme, l'art de parler de ce que l'on ne connaît pas», RTBF (9 octobre 2020)
Musique: «Warm Sea», Savvier
Photo: The Office | Capture d'écran via YouTube
Thomas Messias Prof de maths et journaliste