Dans “L’instant M”, sur France Inter, Sarah Durieux, directrice de la branche française de Change.org, répond aux questions de Sonia Devillers. Et explique l’engouement pour ce nouveau mode de luttes en voie de professionnalisation.

La pandémie a vu naître une nouvelle ère d’activisme digital : la plateforme mondiale de pétition en ligne Change.org a ainsi connu une augmentation de 80 % des signatures entre mars et août 2020. À la tête de sa branche française, la trentenaire Sarah Durieux (autrice de Changer le monde. Manuel d’activisme pour reprendre le pouvoir, éd. First), que reçoit Sonia Devillers dans L’instant M, sur Inter.

Ensemble, elles évoquent les pétitions aussi diverses que variées qu’accueille la plateforme, fondée en 2007, arrivée dans l’Hexagone en 2012. Certaines sont à l’origine de grandes mobilisations. Exemple ? Celle intitulée « Pour une baisse des prix du carburant à la pompe », qui a lancé le mouvement des Gilets jaunes ; ou celle réclamant « justice pour George Floyd », avec 19 millions de signatures ; ou encore les 450 000 demandes de grâce récoltées pour Jacqueline Sauvage.

La productrice explique les leviers de ces engagements citoyens en ligne et les sujets rassembleurs qui captent l’attention des médias. Depuis les années 1970, l’activisme s’est bel et bien professionnalisé.