Podcast : Picasso et les femmes, ou le tableau d’un monstre… |
Derrière le génie du Minotaure, un “mâle alpha” destructeur, homophobe, violent et humiliant avec chacune de ses compagnes… Un tableau terrifiant de la série “Vénus s’épilait-elle la chatte ?”, podcast féministe sur l’histoire de l’art occidental.
En s’intéressant au génie de Picasso, Julie Beauzac ne s’attendait pas à rencontrer le Minotaure, corps et âme. Violences physiques, psychiques et sexuelles, pédocriminalité, homophobie... Proches du peintre et historiens confirment les faits dans cet épisode saisissant de Vénus s’épilait-elle la chatte ? – un podcast qui déconstruit l’histoire de l’art occidental. Ainsi les périodes de son travail pictural correspondent à chacune de ses compagnes, chair à pétrir, à marquer et à désincarner avant de passer à la suivante, dont la photographe Dora Maar : « Picasso l’humiliait quotidiennement, il la frappait et parfois jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. La série Femme qui pleure la présente sous les traits cubiques d’un visage déformé par la douleur et l’angoisse. » De même, la série sur le Minotaure se nourrissant de chair d’enfants correspond à sa relation avec Marie-Thérèse Walter, lycéenne de 17 ans – lui avait 45 ans. « Il avait besoin de sang pour signer chacune de ses toiles, confirme sa petite-fille Marina Picasso, celui de tous ceux qui, croyant aimer un homme, ont aimé Picasso. »