Quelles leçons la France doit-elle tirer des élections législatives allemandes? |
Le mode de scrutin et de désignation du chancelier semble privilégier une approche constructive et un débat apaisé.
On votait la semaine dernière en Allemagne. En jeu, le choix des 735 membres du Bundestag, et donc de la personne qui succédera à Angela Merkel au poste de chancelier.
Les résultats définitifs placent le Parti social-démocrate, le SPD, en tête avec près de 26% des suffrages, soit 206 sièges, suivi du CDU, le parti démocrate chrétien de Merkel qui totalise 24% des voix, ce qui lui donne 196 sièges. Les Verts, eux, ont recueilli 15% et envoient 118 député·es, quand les libéraux totalisent 11,5% pour 92 sièges. Enfin, pour en terminer avec les chiffres, signalons le recul de l'extrême droite incarnée par l'AfD, qui ne fait que 10% et perd 11 sièges par rapport à la mandature précédente –ils auront cette fois 83 élu·es.
L'heure est maintenant aux négociations: qui fera coalition pour désigner le chancelier, qui du social-démocrate Olaf Scholz ou du conservateur Armin Laschet prendra la place de Merkel? Avec qui s'allieront les Verts et les libéraux? L'approche consctructive du système électoral allemand est-il un exemple pour la France?
Le Monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.