Algérie, Emmanuel Macron tend la main aux pieds-noirs |
Épisode 81 - Emmanuel Macron a multiplié tout au long de son quinquennat les gestes mémoriels envers les différentes communautés qui ont participé à la guerre d'Algérie.
On pourrait presque parler d'une obsession algérienne. Emmanuel Macron a multiplié tout au long de son quinquennat les gestes mémoriels envers les différentes communautés qui ont participé à la guerre d'Algérie. Après les harkis, il s'est adressé aux pieds noirs pour évoquer une fusillade qui avait fait une cinquantaine de morts dans leurs rangs en 1962. Près de 60 ans après les accords d'Evian, le président de la République est revenu sur ce chapitre méconnu de la guerre d'Algérie, on vous explique !
«On va voir ce qui s'est passé à Alger le 26 mars 1962 et juillet 1962 à Oran. Ce sont deux grands massacres qu'on a pas appris à l'école et que la France a décidé de reconnaître. Ça vient après d'autres déclarations d'Emmanuel Macron sur par exemple la colonisation qui "est un crime contre l'humanité" ou sur les excuses dues aux Harkis qu'on a "abandonnés" ou encore sur les exactions de la police à Paris en octobre 1961. Pour Emmanuel Macron décidément l'Algérie c'est un passé qui ne passe pas.»