Antiaméricanisme revendiqué ou atlantisme discret: ce que les candidats à la présidentielle française pensent des États-Unis |
La guerre russe en Ukraine a renforcé les lignes de fracture.
En France, la perception des États-Unis a toujours été passionnelle. Il y a une forte tradition antiaméricaniste, fondée sur des idéologies très diverses. À gauche, dans le sillage du communisme, il s'agit de condamner la cruauté du système capitaliste et les excès d'une société individualiste. À droite, même si le jugement moral envers une société américaine jugée consumériste et dénuée de racines n'est pas absent, l'attitude antiaméricaine est surtout liée au souverainisme.
Pourtant, il existe aussi un courant pro-américain, moins visible, que l'on qualifie en général d'«atlantiste». Nos douze candidats ont-ils des propositions concrètes concernant l'avenir de la relation franco-américaine? Se situent-ils plutôt dans le courant antiaméricaniste ou dans le courant atlantiste? La guerre en Ukraine impacte-t-elle notre relation avec Washington?
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Slate.fr s'est associé à la newsletter «Time to Sign Off» (TTSO) et à l'Institut français des relations internationales (IFRI) pour suivre l'actualité politique américaine et proposer tous les mercredis le podcast New Deal, avec Laurence Nardon, responsable du programme Amérique du Nord de l'IFRI, et aujourd'hui Aurélie Rodrigues, responsable éditoriale adjointe de Slate Podcasts.
Prise de son: Benjamin Saeptem Hours
Montage: Mona Delahais
Réalisation: Aurélie Rodrigues
Musique: «Cutting It Close», DJ Freedem
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