L’affaire Viguier, la fabrique d’un coupable : le premier procès de Jacques Viguier |
Épisode 73 - Après neuf mois de détention, Jacques Viguier est libéré. S’il y a bien un faisceau d’indices contre lui, il n’y a ni aveu, ni preuve, ni cadavre.
C'est un fait-divers à la dramaturgie exceptionnelle... qui a même été adapté au cinéma dans le film d'Antoine Raimbaut Une intime conviction avec Marina Foïs et Olivier Gourmet en 2018. Pendant dix ans, Jacques Viguier, professeur de droit à l'université de Toulouse a vécu l'enfer. Suite à la disparition de sa femme Suzanne, une nuit de février 2000, il a été accusé de l'avoir tuée. Comment cet homme est-il devenu le coupable idéal ? Dans le dernier épisode de la saison, Stéphane Durant-Souffland, chroniqueur judiciaire au Figaro, sera l'invité de Caroline Nogueras pour nous faire revivre le procès en appel de Jacques Viguier.
Après neuf mois de détention, Jacques Viguier est libéré. S'il y a bien un faisceau d'indices contre lui, il n'y a ni aveu, ni preuve, ni cadavre. Pourtant, la juge reste convaincue de la culpabilité de l'éminent professeur de droit. Deux camps s'affrontent : d'un côté, le commissaire Saby, la juge d'instruction, les deux sœurs de Suzanne Viguier et l'amant de Suzanne, Olivier Durandet, particulièrement proche des enquêteurs. De l'autre, Jacques Viguier, ses enfants, ses parents, sa belle-mère et ses amis de la faculté ainsi que ses deux avocats, Maître Henry Leclerc et Maître Cathala convaincus de l'innocence de leur client. Les deux ténors du barreaux vont tout faire pour démontrer les failles de l'enquête.
Un podcast écrit et raconté par Caroline Nogueras.
Réalisé par Julien Roussel.
En partenariat avec upday.
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