Podcast : mille nuances de Quincy Jones, héraut musicien du XXe siècle |
Dans “Quincy Jones, Give me the Q !”, Fip consacre en vingt épisodes le musicien et producteur américain, artiste prolifique et éclectique.
Qui peut se targuer d’avoir à son actif vingt-sept Grammy Awards ? D’être à l’origine de plus de 300 albums, 2 900 chansons et d’une cinquantaine de bandes originales de films ? D’avoir rencontré tout le gratin musical du XXᵉ siècle, d’Igor Stravinsky à Michael Jackson en passant par Michel Legrand ? Derrière ce bilan vertigineux : Quincy Jones, alias « the Q », musicien, producteur, compositeur – entre beaucoup d’autres – à qui Fip consacre une série en vingt épisodes réalisée par Jane Villenet, Denis Soula et Mathieu Durand à la programmation musicale.
Au départ, rien ne prédestinait le jeune garçon, né en 1933 à Chicago, à une telle carrière. Entre la pauvreté et la maladie mentale de sa mère, les débuts sont difficiles. « Je n’avais pas connaissance de la misère dans laquelle il avait grandi », confie Jane Villenet, pourtant au point sur les faits d’armes du musicien. Son autobiographie, très fournie en anecdotes, a amplement aidé à la réalisation de la série. Au fil des épisodes, conçus comme des chapitres, on voyage de New York à Paris, de son amour pour la trompette à son talent pour l’arrangement musical.
En résulte une balade captivante et parfois surprenante dans les pas d’une « machine à tubes ». Le tout rythmé par une sélection musicale éclectique à l’image de Quincy et de Fip. Pour Jane Villenet, qui quittera la station à la fin de la diffusion de la série après 45 ans à l’antenne, c’est un hommage à la musique et à un homme qui, à l’aube de ses 90 ans, semble plus que jamais immortel.
À écouter
r Quincy Jones, Give me the Q ! Lundi à vendredi 20.00, Fip. Réalisation : Jane Villenet, Denis Soula, Mathieu Durand et Dimitri Paz.