Podcast : la face sombre d’Interpol |
En septembre 2018, le Chinois Meng Hongwei, alors président d’Interpol, se volatilise. Lorsqu’il réapparaît, c’est pour démissionner. “Secret d’info”, sur France Inter, s’interroge sur une probable purge politique.
En septembre 2018, le président d’Interpol, organisme de coopération policière internationale basé à Lyon, se volatilise. Après un long silence, on apprend que le Chinois Meng Hongwei a « démissionné », accusé de corruption dans son pays. « C’est effarant qu’Interpol ne puisse pas demander des comptes sur la disparition de son président », souffle Raphaël Ruffier, du magazine Lyon Capitale, à Philippe Reltien. Pour Secrets d’info, le magazine de la cellule d’investigation de Radio France, il met en lumière sur France Inter le fonctionnement obscur de cet organisme, qui ne s’est guère ému de la probable purge politique visant Meng Hongwei. Dont l’épouse, restée en France, craint de subir les conséquences : « J’ai besoin que le gouvernement français me protège. J’ai peur d’être kidnappée. » Ajoutons à cela des interrogations sur le financement d’Interpol par des Etats ou des groupes privés, et on obtient une enquête vertigineuse sur de potentiels gros scandales à venir.