Podcast : Agnès Jaoui, enfant sensible qui l’est restée |
Ce qui animait son esprit, ce qui faisait battre son cœur… Dans “L’enfant que j’étais”, la comédienne et réalisatrice Agnès Jaoui se confie avec simplicité sur ses premières années.
« Enfant très sensible », lisait-on systématiquement sur les bulletins scolaires d’Agnès Jaoui. Plutôt logique, pour celle qui considère que, « si tu es vivant, alors tu es sensible ». L’actrice et réalisatrice (du Goût des autres en 2000, notamment), grande complice de Jean-Pierre Bacri, a toujours « cultivé l’art du souvenir ». Et raconte tendrement, dans L’Enfant que j’étais, ceux de ses premières années. Au micro de sa consœur Sarah Suco, point de discussion cinéphile, mais une plongée dans la tête de la petite Agnès : sa famille « pas comme les autres » car résolument libre, son envie d’être hôtesse de l’air « parce qu’elles sont belles », et même un accident de crayon atterri dans l’œil d’une camarade – qui, fort heureusement, n’est pas devenue aveugle.
Les questions, souvent anodines (« Est-ce que tu aimais faire les courses de la rentrée scolaire ? »), donnent lieu à un échange chaleureux, presque familier, où l’auditeur se sent comme attablé à côté des deux actrices. Avec toujours, en fil rouge, cet attachement profond à la mémoire : « J’écrivais un journal intime pour que l’on se souvienne de moi. »