Sa passion pour la grimpe, Astérix, son complexe de l’imposteur… Pour “À voix nue”, l’artiste et auteur de BD Jean-Marc Rochette se confie dans son repaire des Écrins.

C‘est un « peintre de montagnes comme d’autres le sont de marines », auteur de BD par intermittence, mais aux albums marquants (Ailefroide, La Dernière Reine…). Jean-Marc Rochette a reçu Antoine Guillot dans son « hameau haut perché dans le massif des Écrins ». Il évoque son grand-père résistant, « révolté et d’une grande violence », qui l’inspirera pour Le Loup, ou sa passion pour « la grimpe ». Lui qui, enfant, dessinait « pour passer l’ennui » a eu une révélation en lisant Astérix (« la vie explosait dans les pages »).

Plus tard, ce dyslexique sans confiance en lui crée avec Martin Veyron le burlesque Edmond le cochon. Il embraie avec Le Transperceneige, sur un scénario de Jacques Lob – l’histoire inspirera le cinéaste Bong Joon-ho et aura une suite. Sa conversation aborde son « complexe de l’imposteur », son désir de « représenter le temps long dans un tableau ». Elle est sans fioriture, et riche.