En Guyane se trouve la plus grande réserve de biodiversité française. “Si loin si proche” nous plonge en immersion sous les arbres, avec ses habitants… et ses nouveaux touristes.

Rendez-vous à Camopi, à l’extrême sud de la Guyane, un village isolé au milieu de la forêt amazonienne, habité par les communautés amérindiennes Teko et Wayapi. Pour Si loin si proche, sur RFI, Céline Develay-Mazurelle propose une immersion sonore dépaysante en trois épisodes au cœur de la plus grande réserve de biodiversité française, mais aussi la plus grande aire protégée par l’Europe – 3,4 millions d’hectares, l’équivalent de la Belgique. Une production exceptionnelle, pour les deux premiers épisodes, en son spatialisé. Ainsi, sous la canopée – arbres hauts de 20 à 50 mètres –, dans l’enchevêtrement de lianes et l’entrelacs des petits ruisseaux qui rejoignent le fleuve, cohabitent singes hurleurs, toucans,
jaguars, loutres géantes…

Ce paradis vert sur les rives du fleuve Oyapock n’était accessible qu’en pirogue, jusqu’en 2021. Depuis, un avion rallie la commune intégrée au Parc amazonien de Guyane (PAG) créé en 2007. « Camopi s’ouvre progressivement à l’accueil d’un tourisme responsable », observe la productrice, sans pour autant faire l’impasse sur les questions soulevées par la gestion des lieux confiés aux agents du parc, la plupart Amérindiens, « entre lutte contre l’orpaillage illégal, reconnaissance des droits autochtones, émancipation et protection de l’environnement ».