André Kaas, le veuf accusé à tort: quand la justice s\'acharne jusqu\'à l\'erreur (3/4) |
12 juillet 199. Kaas est devant la porte de la prison, qui refuse de le laisser entrer.
André Kaas avait tout. Une femme superbe, quatre enfants, une belle demeure dans la banlieue chic de Rouen, une société immobilière florissante. Oui, André Kaas avait tout, un train de vie à faire pâlir les voisins. Vêtements de marques, vacances de rêves, bijoux hors de prix. Quand le 5 avril 1992, sa femme est retrouvée sauvagement assassinée dans leur villa de 700 mètres carré, assez vite, les soupçons se portent sur lui. Dans le dernier épisode de cette saison, Caroline Nogueras reçoit André Kaas pour évoquer son affaire.
12 juillet 1995, costume blanc, chemise taupe, cravate et souliers cirés, André Kaas tout endimanché, est devant la porte du centre de détention de Rouen. Par la voie de son avocat, il a appris que la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Rouen le renvoie en prison. Ni une, ni deux, il devance la police et se rend. Seul problème, l'ordonnance de mise sous écrou n'est pas encore parvenue au centre de détention. Kaas est donc devant la porte de la prison qui refuse de le laisser entrer. Une situation ubuesque...
Un podcast Bababam Originals
Ecrit par Virginie Guedj et raconté par Caroline Nogueras
Réalisé par Jean-Gabriel Rassat