C’est fait, Arthur a vendu Oüi FM au Groupe 1981 |
L’homme d’affaires et animateur a cédé la “radio rock” au Groupe 1981, vendant également Radio Life et Collector, diffusées via la radio numérique terrestre.
Après plusieurs années passées à démentir les rumeurs de mise en vente, Arthur a bel et bien cédé Oüi FM (lire ici notre enquête sur la station). L’animateur-producteur avait acheté « la radio rock » en 2008 ; il la revend plus de dix ans après au Groupe 1981, qui a officialisé son acquisition la semaine dernière, une fois l’agrément du CSA obtenu. Avec Radio Life et Collector – également cédées par Arthur –, la société de Jean-Eric Valli regroupe donc désormais dix radios (dont Radio Latina, Voltage, Vibration ou Wit FM).
507 000 auditeurs quotidiens
Si les trois dernières vagues Médiamétrie ont marqué une progression des audiences de Oüi FM, le Groupe 1981 hérite toutefois d’une station qui n’a toujours pas atteint l’équilibre financier. « Nous avons des ressources, notamment techniques, à apporter à cette belle radio, explique le président de la holding Jean-Eric Valli, qui a pu rencontrer les équipes fin avril. Au vu des derniers chiffres positifs – 507 000 auditeurs quotidiens – je pense qu’on va aborder les prochains mois dans une logique de continuité, avec une grille basée avant tout sur la diffusion d’un rock assez large. »
D’après nos informations, Alain Liberty, président directeur général exécutif de Groupe 1981 – également président du Syndicat des radios indépendantes SIRTI –, devrait prendre en charge l’organisation des programmes (diffusés aujourd’hui sur 28 fréquences FM). Emmanuel Rials, qui dirigeait Oüi FM depuis 2009, n’occupera plus de poste au sein de la radio : depuis le 1er mai, il est le directeur général délégué aux relations institutionnelles de Groupe 1981.
Une nouvelle ère managériale
Si la grille ne devrait pas trop bouger à court terme, une nouvelle ère managériale s’annonce donc pour les équipes de la station – le duo Arthur-Emmanuel Rials avait, pendant cette décade, mécontenté les anciens de la maison. Sur la trentaine de salariés, tous ne sont pas amenés à rester à Oüi FM. Au terme d’entretiens menés au cas par cas, certains pourraient assurer d’autre missions au sein du groupe, dans une logique de « mutualisation des moyens ».