C'est mignon «ébéniste», ça fait un peu rêver non? Gaby pensait ça aussi mais à 30 ans, là voilà  dans une angoisse de fins de mois qui n'en finit pas. Elle survit sans payer ses impôts ni ses assurances, à coups de crédits à la conso, elle bosse trop... Qu'est-ce qui s'est passé? Comment cela teinte-t-il ses relations avec ses amis, sa conjointe, son quotidien? Au micro de Thune, elle confie ce qu'elle ne dit jamais, à personne: ses secrets, ses regrets, sa colère, et aussi, malgré tout, son amour durable pour ce métier, qui ne lui permet pourtant pas de vivre correctement. Bonne écoute et merci de vos retours tout doux sur cet épisode un peu dur. 

«–Aujourd'hui on va parler d'argent avec Gaby. Gaby tu as 30 ans, tu es ébéniste, un métier qui fait rêver pas mal de gens. Et tu as un rapport compliqué avec l'argent. Tu as grandi où? Ils faisaient quoi tes parents? 
–J'ai grandi dans le IX^e, mes parents faisaient pleins de trucs. Quand j'étais petite ils faisaient de la mode. Mon père drivait un peu le couple et ils ont changé de carrière sans cesse. Il y a eu la mode, le cinéma, le théâtre. Ils avaient cinq enfants, donc des prises de risque tout le temps mais c'était l'aventure quoi.»