Sur RFI, “C’est pas du vent” contre le saccage de la planète |
A la tête du magazine de l’environnement de RFI “C’est pas du vent”, Anne-Cécile Bras défend depuis dix ans la cause écologiste. Sans catastrophisme mais avec conviction.
Il faut « secouer les consciences ». Tel est l’objectif d’Anne-Cécile Bras, à la tête de C’est pas du vent, le magazine de l’environnement de RFI. Qu’elle interroge un scientifique sur la fonte des glaciers ou présente un reportage sur l’agriculture à Maripasoula, en Guyane, elle adopte ce ton énergique qui retient d’emblée l’attention, permettant de réaliser l’urgence de la situation actuelle, mais également qu’elle nous concerne tous, qu’on vive à Ouagadougou, Québec ou Paris. Voilà dix ans que la journaliste défend la planète chaque semaine à travers des thématiques éclectiques et fouillées. Lucide sans être catastrophiste, elle invite à se lancer dans une course contre la montre majeure avec une conviction communicative.
Comment secouez-vous les consciences ?
On s’adresse à des auditeurs de tous les pays francophones ; il faut donc que notre discours parle à chacun. Je choisis d’inviter des personnes qui ne tergiversent pas sur le constat : les scientifiques. On va s’intéresser à l’énergie, la biodiversité et essayer de donner un échantillon de réactions face à ces situations (comme des exemples de gestion de l’eau et des déchets), dont les gens peuvent s’inspirer où qu’ils soient. Il y a une vie après l’émission. Je sais que certains ont créé des choses dans leur pays parce qu’ils en ont entendu parler sur RFI. J’indique sys...
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