“DreamStation” de France Culture : quand les rêves à la demande virent au cauchemar |
Dans une société numérisée à l’extrême, une start-up propose des songes artificiels… Après la diffusion de la science-fiction sonore “L’appel des abysses” en octobre dernier, France Culture propose une nouvelle dystopie tragi-comique. Saisissant.
Imaginez : une société où même le rêve est « uberisé ». Contre un abonnement, une start-up propose de vivre des songes artificiels dont le client est le héros ou l’héroïne, disponibles à la demande. Magique ou effrayant ? C’est en tout cas l’histoire en cinq épisodes que l’auteur Sebastian Dicenaire a imaginée, à la suite d’un appel à projets lancé par France Culture et la SACD pour engranger des fictions radiophoniques en podcasts natifs.
Une dystopie donc, encore, après le feuilleton L’Appel des abysses, de Cyril Legrais et Juliette Rose, diffusé à la rentrée dernière. Ce n’est pas pour déplaire à nos oreilles, peu habituées à écouter de la science-fiction sonore – encore moins teintée d’humour, comme c’est le cas de DreamStation. Sebastian Dicenaire y propose un univers numérisé à l’extrême, où des incongruités angoissantes viennent très vite faire dérailler l’intrigue. On y croise des voitures autonomes, des poulets éternels et des plages de souvenirs d’enfance qui disparaissent sous la montée des eaux…
Immersion garantie
A la suite d’une faille dans le système, Sismo est embauché par la DreamStation pour aller sauver des clients restés coincés dans le monde des rêves. Mais le son...
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