Agnès Varda sans tralala, c’est sur France Culture |
En 2003, Antoine Guillot suit Agnès Varda, pour France Culture, de Paris à Cannes. Pétillante et humble, la réalisatrice, disparue depuis, raconte ses souvenirs : quelle joie !
« Agnès Varda est imprévisible, elle n’en fait qu’à sa tête. » En 2003, le producteur Antoine Guillot, qui signe ces A voix nue sur France Culture, passe une semaine avec la réalisatrice. Ces entretiens commencent chez elle, rue Daguerre, à Paris, et se terminent au Festival de Cannes. Avec humour et bienveillance, l’artiste livre ses souvenirs. Rejointe par Thierry Frémaux (directeur artistique du festival), elle évoque sa première montée des marches, en 1955, où Léon Zitrone invite une certaine « Agnès Varga » à monter sur scène. Elle parle aussi de ses projets pour la semaine, par exemple comprendre le système d’accréditation qui est un « dédale kafkaïen ». Celle qui fait du cinéma « pour transmettre des émotions et des idées, susciter la réflexion et l’intelligence » reste d’une modestie absolue. Elle ne cesse de répéter « je ne suis pas une figure du cinéma puisque je suis une technicienne derrière la caméra ». Un bel hommage.