A Brooklyn, dans la bibliothèque de Paul Auster |
Sur RTL, Bernard Lehut parcourt les rayons préférés du romancier américain. Passionnant.
Dans un français parfait, teinté d’un léger accent américain, Paul Auster commente, amusé, sa bibliothèque, qui rassemble les traductions de ses livres — une quarantaine d’ouvrages, dans une quarantaine de langues. « Ça me plaît beaucoup parce que je ne comprends rien », précise-t-il à Bernard Lehut, chez lui à Brooklyn, pour le premier épisode de Chemins d’écrivains, sur RTL. Venu découvrir les lieux qui ont nourri l’auteur de la Trilogie new-yorkaise, le journaliste glane quelques secrets de fabrication : « J’écris tout au stylo plume, dans mon carnet, et dès que je termine un paragraphe, je le tape à la machine à écrire », explique le romancier en pianotant sur les touches de sa vieille Olympia. Il corrige ensuite au stylo, jusqu’à ce que l’épreuve devienne illisible, la dépose sur le tas de papiers tapés et retourne à son carnet, face à un mur nu, pour que « l’imagination puisse courir ». Une méthode manifestement efficace.