Podcast : Tura Satana, gogo danseuse devenue Wonder Woman du “girl power” |
Amatrice de Karaté, mannequin sensuelle, danseuse exotique, l’actrice américaine est celle qui a appris à Elvis Presley à danser et inspiré Tarantino. Avec un tel parcours, l’émission de Couleur 3, “Scanner” avait de quoi dresser un beau portrait.
Chevelure d’amazone, combinaison de cuir et décolleté vertigineux. Tura Satana fut, le temps d’un film, « l’une des actrices les plus sauvages du cinéma américain », pour son rôle de chef de gang dans le film culte Faster, Pussycat ! Kill ! Kill !, de Russ Meyer (1965). C’est sa trajectoire de météore que l’émission suisse Scanner de Couleur 3 raconte, au cœur d’une playlist léchée. Née en 1938 au Japon, elle débarque enfant aux États-Unis. Violée à 9 ans par un gang de Chicago, elle apprend le karaté, l’aïkido, pose nue et devient danseuse exotique. Elle rencontre le jeune Elvis Presley, lui enseigne son déhanché et refuse sa main – en gardant la bague, dit la légende. Inspiratrice de Quentin Tarantino, elle finit sa vie comme secrétaire dans un cabinet dentaire, mais restera pour toujours ce symbole du « girlpower » qui brise la mâchoire de ses ennemis, avant de partir, cheveux dans le vent et sourire carnassier, au volant de sa grosse cylindrée.