Stéphane Bern : “L’incendie de Notre-Dame, c’est le symbole de notre faillite” |
Stéphane Bern superficiel ? Inclassable, plutôt ! Adoubé monsieur Patrimoine, l’animateur télé familier des stars et des aristos se révèle en chevalier des vieilles pierres, gardien avisé de la beauté et du savoir-faire.
Fera-t-on un jour le tour des mille et une facettes de Stéphane Bern ? Pas sûr. Plus de trente ans après ses débuts, il continue de prendre son public par surprise, adulé par les uns, agaçant les autres, mais défiant toujours quiconque de pouvoir le ranger dans une case. Comment, en effet, appréhender cet érudit de 55 ans néanmoins capable de s’adresser au plus grand nombre ? Ce monarchiste viscéralement attaché aux valeurs de la République ? Cet amoureux du patrimoine, nostalgique du « monde d’hier » mais dénué de toute forme de conservatisme ?
Son parcours est tout aussi insaisissable. D’abord étudiant en école de commerce, on l’a découvert dans les années 1980 au service du comte de Paris, puis journaliste ès maisons royales, présentateur d’émissions consacrées aux stars, animateur cool et branché sur Canal+, avant qu’il ne trouve ses marques dans le service public, sur France Inter d’abord, puis France Télévision, où ses émissions d’histoire divisent encore. Le voilà depuis peu mandaté par le chef de l’État pour sauver le patrimoine. Le lien entre tout cela ? Rester fidèle à ses rêves d’enfant et à ce besoin de raconter des histoires pour les partager avec le plus grand nombre, à défaut d’avoir pu le faire avec ses parents. Un désir inassouvi auquel il donne à chaque...
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