Podcast : Céline Sciamma, portrait d’une femme engagée |
Alors que son dernier film, “Portrait de la jeune fille en feu”, arrive en salles, la réalisatrice parle d’égalité, mais aussi de scènes de sexe, au micro d’Iris Brey pour “She Cannes”, une série d’entretiens de femmes cinéastes.
Qu’est-ce que le « female gaze » ? Pour Céline Sciamma, ce n’est ni un regard ni un imaginaire féminin. Mais une multiplicité d’imaginations féminines. Un « outil de liberté » plutôt qu’une niche cinématographique. « Il s’agit d'opportunités pour nous toutes et nous tous de créer des nouvelles formes qui vont nous émouvoir. »
Sa liberté de regard, la réalisatrice l’exerce dans Portrait de la jeune fille en feu, son quatrième long métrage. Une histoire d’amour, de femmes, celle d’une relation entre une peintre (Noémie Morland) et son farouche modèle (Adèle Haenel), sans que l’on sache qui inspire qui. Au micro d’Iris Brey pour She Cannes – une série de portraits de femmes travaillant dans l’industrie du cinéma –, Céline Sciamma évoque avec finesse et intelligence ce qu’est une scène de sexe réussie, ce qui la rend heureuse – « le travail, l’amitié et le combat politique » –, l’égalité dans le septième art, la déconstruction de la masculinité… « On n'est pas là pour être exemplaires, mais pour être aventureux. » Audac...
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