Podcast : la formidable légèreté de Jacques Demy, à l’heure du “grand atelier” |
L’émission de France Inter explore la vie et l’œuvre du réalisateur des “Demoiselles de Rochefort”, en compagnie d’une poignée d’invités comme Mathilda May ou Camille Taboulay, biographe du cinéaste.
Je voudrais qu’on accepte cette légèreté, mais qu’on ne la prenne pas à la légère », disait-il de la comédie musicale. Jacques Demy, mort il y a près de trente ans, est le sujet de ce Grand atelier « fantôme » sur France Inter. Avec une poignée d’invités, Vincent Josse réveille la mémoire du réalisateur des Demoiselles de Rochefort ou des Parapluies de Cherbourg. Sa biographe Camille Taboulay pointe la dualité de son cinéma, « constamment exaltant tout en racontant des choses cruelles ».
Plutôt que Catherine Deneuve, qui a souvent évoqué son travail avec le cinéaste, c’est Mathilda May que l’on entend, avec curiosité et intérêt. Elle revient sur Trois places pour le 26, tourné quand elle avait 20 ans. La jeune ballerine, premier prix du Conservatoire, demande à chanter. « J’ignorais que ça n’arrivait quasiment jamais que les actrices le fassent elles-mêmes… » L’émission aborde aussi l’ascension sociale de Demy, son couple avec Agnès Varda, sa disparition. De façon aérienne et grave, comme son sujet.