Podcast : vis ma vie d’espion dans “Les pieds sur terre” |
Changements d’identité multiples pour l’un, collaboration avec la DGSE dans le cadre d’investigations fiscales pour l’autre… Dans “Les Pieds sur terre”, “Ma vie d’espion” livre des témoignages percutants et sans fard.
« Aucun métier sans doute ne nourrit autant de fantasmes ni de bonnes histoires que celui d’espion, détaille Sonia Kronlund, productrice des Pieds sur terre, sur France Culture, en ouverture de l’émission. Tout y est : la noble et puissante ambition de servir son pays, voire de sauver le monde, la poursuite du bien suprême, le service d’une idéologie, le secret et sa jouissance, l’ombre et sa fascination, le mensonge comme carte de visite à double ou triple fond. » Maxime, ancienne recrue d’un cabinet d’avocats de l’île de Jersey, raconte comment ses convictions sociales l’ont poussé à fournir à la DGSE dossiers et informations. Dégoûté de la finance, il est devenu lanceur d’alerte et cultive son jardin. Olivier, lui, a expérimenté la clandestinité et officié en Asie et en Afrique sous une autre identité. « Quand on s’absente plusieurs mois, il faut préparer sa vie familale, celle d’officier traitant et celle de sa couverture. Il faut penser en triple, tout s’accélère. » Avec simplicité, leurs témoignages, recueillis par Justine Brabant, démythifient efficacement leur profession.