Podcast : Lambert Wilson, la comédie musicale, ça le connaît |
Passé par le Théâtre du Châtelet et le National Theatre de Londres, le comédien donne volontiers de la voix. Il confie son goût des “musicals” à Laurent Valière dans “42e rue”, sur France Musique.
Il a été au cinéma l’abbé Pierre, le commandant Cousteau ou le général de Gaulle, rappelle Laurent Valière en ouverture de cette 42e rue sur France Musique. Mais, pour les amateurs de comédie musicale, Lambert Wilson a surtout donné de la voix au Théâtre du Châtelet dans Candide, de Leonard Bernstein, monté par Robert Carsen, ou au côté de Susan Graham dans The King and I. Avec simplicité, l’artiste programme et commente ses titres préférés (de Fred Astaire ou Kurt Weill), une heure durant. Il s’étend largement sur le compositeur Stephen Sondheim, « très brillant intellectuellement et drôle » – « s’il fallait résumer la comédie musicale américaine je n’aurais que son nom à la bouche ». Et évoque un passage à vide en 1996 (« des échecs en France ») qui l’amènent à auditionner pour A Little Night Music, œuvre de Sondheim, au National Theatre de Londres. Il y incarnera un officier de l’armée suédoise jaloux, « un crétin qui a la virilité en bandoulière ». « J’ai appris là-bas à me moquer de moi-même », note-t-il, tout en louant la virtuosité de sa partenaire Judi Dench. Avec recul et modestie.