Podcast : d’Arlette Laguiller à #MeToo, petite histoire du sexisme en politique |
Commentaires déplacés, voire agressions… Tel est le lot commun des élues. Sur Binge Audio, en huit épisodes, “Y a pas mort d’homme” décrypte les rapports de force entre hommes et femmes politiques d’hier et d’aujourd’hui. Édifiant.
« Eh bien oui, je suis une femme et j’ose me présenter comme candidate à la présidence de cette République d’hommes », déclare Arlette Laguiller en 1974. Âgée de 34 ans, elle est alors la première femme de l’Histoire à briguer la présidence de la République. Non sans humour et dépit, la journaliste Hélène Goutany et la collaboratrice d’élus Fiona Texeire décryptent les logiques patriarcales de notre système politique dans Y a pas mort d’homme, sur Binge Audio. « Cette expression dit incroyablement bien le fait qu’un sujet devient important dès lors qu’un homme est en souffrance, mais qu’en est-il quand c’est une femme ? » observe Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre des Droits des femmes (PS), invitée dans le quatrième épisode sur la politisation de l’intime. Les productrices tracent les contours d’un féminisme de façade : « Quatre ans après #MeToo, alors que “l’élimination complète des violences faites aux femme” était la grande cause du quinquennat, le compte n’y est pas. »
r Y a pas mort d’homme, dans Programme B sur Binge Audio. Réalisation : Élisa Grenet. 31 mn.