À propos, du journalisme, Albert Londres disait :
«Notre métier n'est pas de faire plaisir,
Non plus de faire du tort,
Il est de porter la plume dans la plaie.»
Pollués par un sensationnalisme contemporain,
Les témoignages fleuves sont aussi rares qu’indispensables,
Pour diffuser, comprendre, éduquer.
Tourner une page aussi,
Car la guérison commence lorsque l’on peut finalement être entendu.

«J'ai ressenti ça comme un viol. Ça a eu un impact fou dans notre vie. En nous filant à-même le sol sans aider et en prenant cette photo volée, pour la première de ma vie j'ai remis en question le rôle des journalistes. Au départ aux Invalides c'était un repère de vautours. Des journalistes venaient, passaient en douce, certains ont essayé de rentrer dans ma chambre à La Salpétrière. On a été contacté par une tonne de journalistes en sentant tout de suite que c'était pas pour nous rencontrer, c'était pour constater les dégâts, ils voulaient du sensationnel. Certains avaient même déjà préparé leur titre : "Le gang des 4", "Les 4 survivantes".... C'est sûr que l'histoire elle se vend à Hollywood.»

Beatmaker : Amin Abichou 
Graphiste : Manuelle Castelli