Monique Wittig |
Épisode 177 - Dans cet épisode, on va parler de Céline Sciamma, d'une plage en Grèce, et de ma peur de ne pas être assez lesbienne, entre autres.
Dans cet épisode, on va parler de Céline Sciamma, d'une plage en Grèce, et de ma peur de ne pas être assez lesbienne, entre autres.
«Le sujet d’aujourd’hui, c’est Monique Wittig. Monique Wittig est une icône chez les lesbiennes et les féministes. J’en sais quelque chose, je suis moi même une icône.. Non pardon, je refais la phrase : J’en sais quelque chose, je suis moi même lesbienne et féministe. J’ai confondu.
Moi, bêtement, je pensais qu’être lesbienne, c’était être amoureuse d’une femme. Quand je suis tombée amoureuse la première fois, je ne savais pas, qu’il existait toute une culture lesbienne, avec ses cheffes de file, ses références, ses sex symbols, ses penseuses, et même, ses comptes Insta qui relaient un max d’infos sur “ce que font toutes les lesbiennes et notamment Céline Sciamma en ce moment”. Je savais pas, et même, j’avais tendance à ne surtout pas vouloir m’identifier à d’autres lesbiennes. Alors, ça ne m’a pas vraiment intéressée. Sauf qu’entre temps, j’ai mûri, j’ai vieilli, même, et j’ai compris que ça faisait du bien de s’identifier à des gens comme Amélie Mauresmo, et de voir que d’autres, qui vivent ou vivaient la même chose, ont pensé nos identités déjà parce que ça normalisait la mienne. Entre temps, aussi, j’ai rencontré Océan, qui m’a demandé en mars 2018 de reprendre son rôle d’Océanerosemarie dans le spectacle qu’il avait écrit et joué avant sa transition et qui s’appelle La lesbienne invisible. »
Écrit et produit par Marine Baousson / Studio Brune
Réalisé par Antoine Olier
Musique de Guillaume Bérat du collectif Branks
Illustré par Juliette Poney