Ourson, acides et free-party (2/2) |
Saison 20, épisode 2 - Ourson a été ébloui par sa première soirée techno, dans les arènes de Nîmes. Le prochain choc sera vécu dans un champ de la campagne champenoise.
Ourson a été ébloui par sa première soirée techno, dans les arènes de Nîmes. Le prochain choc sera vécu dans un champ de la campagne champenoise, au milieu de sound systems et de teufeurs heureux.
«Le premier événement techno auquel participé Ourson a été un choc. À partir de là, il va se lancer dans le mouvement, tout en continuant à prendre de la drogue régulièrement. Il faut bien comprendre qu'à l'époque, ce qu'on appelle la RDR , la réduction des risques, n'existe pas en France. Comme il a été expliqué dans les deux épisodes d'Anne Coppel, le concept va être importé du nord de l'Europe, au début des années 90, d'abord dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de sida chez les injecteurs d'héroïne, pour ensuite être récupéré et revendiqué par le mouvement techno. Mais, avant l'arrivée d'internet, c'est beaucoup moins facile d'avoir des infos sur les produits, il y a beaucoup de légendes urbaines qui circulent, et l'idée même de consommer modérément pour limiter les risques, d'éviter certains mélanges etc, n'est pas très répandue.
À ce moment là, la prise de drogue est souvent vécue comme quelque chose d'assez punk, contestataire, sans considération pour le lendemain, ce qui favorise, les comportements à risques. Le chemin d'Ourson va passer par là, par les sombres recoins des prises de drogues incontrôlées et des drames que cela peut provoquer. Avant qu'il ne se rende compte lui même, de la possibilité d'une consommation plus responsable.»