France Bleu Hérault vient d’organiser la deuxième édition d’A Hauteur d’Enfants, son festival de découverte du son, de la culture, de l’information, des médias et de la création. Un événement unique en son genre, dédié aux moins de 17 ans, à la Halle Tropisme de Montpellier.

La chronique quotidienne A Hauteur d’Enfants de France Bleu Hérault est à écouter toute l’année sur l’application et la plateforme Ici par France Bleu et France 3.

Éduquer, amuser, cultiver, informer : un festival dédié aux enfants

Accompagner les enfants à devenir des citoyens éclairés et partager les innovations du média de demain : un engagement essentiel que Radio France porte au cœur de ses missions de service publique. France Bleu Hérault, en partenariat avec la métropole de Montpellier, la région Occitanie, l’Académie de Montpellier, la Halle Tropisme et France 3, défend ces valeurs en portant le festival A Hauteur d’Enfants pour la deuxième année consécutive.

Ici, les jeunes festivaliers peuvent apprendre à fabriquer un journal radio, s’amuser avec du son, rêver, apprendre à communiquer, éveiller leur curiosité et stimuler leur créativité.

Durant les deux premières journées du festival A Hauteur d’Enfants, 450 élèves issus d’écoles primaires, collèges et lycées de la région ont suivi un parcours sonore, à la découverte des histoires diffusées dans les enceintes Merlin, les podcasts produits par les chaînes de Radio France, les pochettes de vinyles exposés par la Discothèque de Radio France, et autres ateliers pour découvrir l’audio 3D, apprendre à dessiner le son, écouter dans le noir.

Le week-end, les familles et le grand public ont également profité des installations à la Halle Tropisme pour jouer avec le son et comprendre la fabrique de l’information.

Des ateliers sur le son 3D pour les jeunes festivaliers

L’atelier « Les coulisses du son 3D » proposé dans le cadre du festival est né au sein de l’Accélérateur d’Idées de Radio France, le concours d’innovation ouvert à l’ensemble des collaborateur.rice.s de l’entreprise et soutenu par les Médias Francophones Publics. Ce concours a été créé pour stimuler la créativité et renforcer l’esprit du collectif des équipes de Radio France.

En mars dernier, trois salariées ont été finalistes de l’Accélérateur d’Idées : Aurélie Kieffer (journaliste à France Culture), Nathalie Salles (réalisatrice à la Direction des Personnels de Production) et Claire Moutarde (journaliste à France Bleu Hérault). Face à la qualité des projets et des présentations des 12 finalistes du concours, la présidence et les membres du jury ont souhaité que l’ensemble des projets finalistes puissent être étudiés afin d’identifier une direction sponsor du projet.

Le projet « Les coulisses du son 3D », dont l’ambition est de mettre en place des ateliers ludiques et pédagogiques pour permettre à un jeune public de découvrir le son immersif, a suscité l’enthousiasme de la station locale France Bleu Hérault : Anne-Marie Amoros, directrice de la radio, a souhaité que ce projet puisse voir le jour au sein du festival.

Comprendre et connaître le fonctionnement du son immersif

Claire, Aurélie et Nathalie, accompagnées par deux ingénieurs du son – Thierry Montech (France Bleu Hérault) et Benjamin Thuau (Direction de la Production et des Antennes) – ont ainsi proposé un dispositif unique pour s’initier au son immersif. Avec 8 enceintes disposées autour d’eux, les enfants se sont plongés dans des expériences sonores où le son est diffusé de manière à reproduire l’écoute naturelle à 360 degrés.

A la découverte de la tête binaurale

Dans cet atelier « Les coulisses du son 3D », les élèves ont découvert le fonctionnement et la production du son binaural, où cette fois ci, le son est diffusé via un casque traditionnel, mais là aussi, reproduit l’écoute naturelle.

Pour les enfants curieux d’en savoir plus sur la manière de fabriquer ce son, des démos des logiciels de production été diffusées sur des écrans, avec les explications des spécialistes de l’équipe.

Cette opération de sensibilisation et d’initiation permet aussi aux plus jeunes de découvrir la force d’évocation des univers audio immersifs, ce qu’ils peuvent offrir comme dimension ludique et, in fine, participer à la stimulation de leur imaginaire.