Podcast : Jeanne Cherhal livre son \"Remède à la mélancolie\" sur France Inter |
Elle aime déboucher les lavabos, “La vie est un long fleuve tranquille”, l’autrice Yasmina Reza et Philippe Katerine. Jeanne Cherhal se dévoile avec finesse au micro d’Eva Bester, sur France Inter.
C’est « une créature fantaisiste qui se dit traqueuse, angoissée et monomaniaque », souligne avec douceur Eva Bester, sur France Inter. Dans ce Remède à la mélancolie, l’animatrice reçoit Jeanne Cherhal. La chanteuse de L’An 40 (le titre de son dernier album, calé sur son âge) joue pleinement le jeu de la consultation. Elle évoque la « grande période de dépression » traversée par son père quand elle était adolescente, sa propre faculté à s’attrister facilement. « J’ai l’impression que, pour bien écrire sur cet état, il faut en être sorti », note-t-elle.
Avec une joyeuse énergie, elle cite l’importance du film La vie est un long fleuve tranquille, d’Étienne Chatiliez, dans sa famille – « avec mes parents et ma sœur, nous avions chanté Jésus reviens au mariage d’un cousin assez bigot… » L’artiste, qui apprécie particulièrement de déboucher les lavabos avec une ventouse, aime aussi la « finesse » d’une Yasmina Reza et le « génie » d’un Philippe Katerine. Son portrait en creux s’avère délicat, et délicieux.