Sur France Inter, l’hommage à Yann Paranthoën, maître du documentaire sonore |
Ses réalisations étaient virtuoses. Antoine Chao exhume un trésor radiophonique inédit de Yann Paranthoën, documentariste de Radio France mort en 2005, sur les funérailles du cycliste Fausto Coppi. Une œuvre fascinante, à réécouter en ligne.
C’est un black-out qui aura duré dix-sept ans. Un silence infini, celui des œuvres de Yann Paranthoën, maître du documentaire sonore sur France Inter et France Culture. Peu avant sa disparition, en 2005, il avait demandé qu’aucune de ses productions ne soient diffusées, à la suite d’un différend avec Radio France qui initiait alors un nouveau traitement des ondes. « Yann refusait que son travail soit compressé et déformé par cette nouvelle dynamique sonore », rapporte Antoine Chao. Ce dernier lui redonne l’antenne en diffusant un documentaire inédit, monté six mois avant sa mort : « Ses filles Armelle et Gwënola ont retourné son œuvre à la Scam ; elles ont compris qu’il était important de transmettre sa pratique à toutes les générations qui essayent d’inventer aujourd’hui une nouvelle radio. »
Il exhume ici un trésor radiophonique, que Paranthoën a signé avec sa compagne Claude Giovannetti, sur les funérailles du cycliste italien Fausto Coppi. Une réalisation virtuose et des derniers mots bouleversants, avant de donner à la bande magnétique un ultime coup de ciseau.
À écouter
s Hommage à Yann Paranthoën par l’intermédiaire de Fausto Coppi, sur France Inter